Le parlement burundais a entériné le choix du premier ministre en l’absence des députés du principal parti d’opposition qui ont boycotté la séance.
Commissaire de police général de son état, Bunyonu a recueilli l’essentiel des votes favorables des députés par 92 voix pour et 2 contre sur les 94 parlementaires votants.
Le nouveau chef du gouvernement burundais, actuellement le plus haut gradé de la police de son pays , était déjà considéré comme le véritable numéro deux du régime depuis la crise politique de 2015.
On lui attribue aussi le rôle de chef de file des « inconditionnels » parmi le groupe de généraux qui contrôlent le pouvoir burundais.
Le nouveau premier ministre qui était jusque-là en charge de la Sécurité publique, fait l’objet de sanctions des États-Unis depuis 2015 pour son présumé rôle dans la répression sanglante d’opposants.
En dehors du vote pour le choix du premier ministre, l’Assemblée Nationale a également approuvé la nomination comme vice-président de Prosper Bazombanza, un Tutsi membre du parti Uprona.
Bazombanza, avait déjà été premier vice-président du Burundi pendant une année de 2014 à 2015.
Le poste de vice-président dépouillé de toute prérogative selon les analystes est attribué conformément à la Constitution à un membre d’une ethnie et d’un parti différents de ceux du président en exercice.
BBC Afrique