Ancienne LCC de Malick Sankhon : Ça bouillonne dedans comme une chaudière, le mépris de trop !

L’est l’un des tout premier partis politiques à se rallier du RPG et à bâtir la grande famille arc-en-ciel. Mais, la ligue de la Cause Commune porte-étendard du RPG en Basse-Côte est plus que jamais malheureuse. Torpillée, humiliée et méprisée au sein de cette famille politique.

Dix ans après s’être fondue dans le RPG Arc-en-ciel au nom d’une prétendue fusion, aux bénéfices politiques accessibles de tous et au traitement égal et au même droit pour tous, semblent être un rêve cauchemardesque et du fantasme.

La valeur d’échange n’a pas été respectée. La retombée de l’entente est en deçà des attentes. Contrairement aux autres formations politiques et alliés dans les circonstances de l’exercice du pouvoir, la LCC porte de séquelles d’un bénéfice mal partagé et d’un service après-vente non assuré malgré tous les efforts fournis et la loyauté sans faille du leader et de l’ensemble des structures pour le triomphe du parti au pouvoir. Le sentiment de déception est lisible sur les visages. La déception est perceptible dans les tons. Et la colère est grande chez la plupart des anciens de la Cause Commune.

La frustration qui est née de mépris est bien légitime. Les membres de l’ancienne LCC n’avaient d’autres choix que de manifester leur colère et extérioriser leur amertume pour attirer l’attention du Chef de l’État, qui, est le seul à détenir le secret de la joie pour contenter ses alliés de la première minute.

Ce que demande ce groupe de mécontentements, n’est pas un signe d’offense ou la volonté d’une rupture annoncée, mais le désir de servir le pays et le sentiment d’être utile. C’est compréhensible, car, la LCC regorge des talents qui sont des motifs réels de satisfaction.

Le Président de la République doit faire face aux cris de cœur de ces jeunes. Il a plus à gagner en satisfaisant ce groupe que de le minimiser. N’eut-été son apport électoral en basse-côte, la mer ne serait pas calme pour le pouvoir.

Les alliés sans poids ni plumes ont tout gagné. Pourquoi pas les autres cadres de l’ancienne LCC ? Malick Sankhon seul, ne résume pas le groupe même si c’est la tête du serpent.

A bon entendeur, salut !

Par Habib  Marouane CAMARA
Journaliste-Chroniqueur