Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a lancé vendredi un tribunal de référence spécial pour les cas de viol et de violence sexuelle dans la capitale, Freetown.
Les autorités de la Sierra Leone ont mis en place un tribunal spécial pour traiter les cas de viol et de violence sexiste, a-t-on appris de source officielle.
« Il faut que les femmes puissent obtenir justice dans les temps », a confié le ministre sierra-léonais de l’Information, Mohamed Rahman Swaray.
Selon le ministre, le tribunal est composé de 20 juges spécialistes des questions liées à la violence contre les femmes. L’objectif, a-t-il assuré, est de faire en sorte que les cas de viol et de violence sexistes soient traités rapidement tout en préservant le droit des victimes à la confidentialité.
« Les jours des violeurs sont désormais comptés », a-t-il martelé au micro de Peter Clottey du service anglophone de la VOA.
Les officiels affirment que le tribunal s’attaquera à la forte augmentation des violences sexuelles observées au cours des années récentes. D’après le ministre, le président et la Première dame se sont engagés à lutter contre les violences sexuelles et les viols.
« Hands Off Our Girls »
Sur son compte Twitter, le président a indiqué que « ‘Hands Off Our Girls’ est devenu un cri de ralliement de la résistance ».
Le nouveau tribunal de référence est aussi l’exaucement du voeu des organisations de la société civile, qui demandaient jusqu’ici la fin de l’impunité pour les cas de viol dans le pays.
La prochaine étape, selon ces organisations, consiste à répliquer ce modèles dans toutes les provinces du pays.
« Désormais les violeurs n’auront plus un endroit pù ils pourraient se cacher en Sierra Leone », a affirmé le ministre.
VOA