Il s’agit de la deuxième attaque mortelle contre des soldats français au Mali en moins d’une semaine. Deux militaires français ont été tués, samedi, au Mali, a annoncé la présidence de la République. Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Ménaka.
Le début de l’année 2021 était censé témoigner des progrès de l’opération Barkhane, un an après le renforcement des effectifs militaires français au Sahel. La perspective d’une réduction prochaine des effectifs a, au contraire, galvanisé la volonté des groupes jihadistes à frapper les troupes françaises.
Le président Emmanuel Macron a « appris avec une grande tristesse » la mort dans la région de Ménaka (nord-est) du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser, tous deux issus du 2e régiment de hussards de Haguenau, près de Strasbourg (est), a annoncé la présidence française dans un communiqué.
Yvonne Huynh, âgée de 33 ans et mère d’un jeune garçon, est la première femme de l’armée française tuée au Sahel depuis l’intervention Serval en 2013. Née à Trappes (Yvelines) près de Paris, elle effectuait sa deuxième mission au Mali. Le brigadier Louis Risser, 24 ans et originaire de Saint-Louis (Haut-Rhin, est), en était à son troisième engagement au Mali.
Le 2e régiment de hussards est spécialisé dans l’infiltration par véhicules, l’observation à longue distance et le renseignement humain.
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