L’hydre FNDC fut tuée par le peuple souverain de Guinée, le 22 mars 2020, jour de l’adoption de l’actuelle Constitution. Elle fut enterrée en septembre 2020, par l’UFDG, à travers l’annonce de la candidature à la présidentielle du 18 octobre 2020, du leader Cellou Dalein Diallo.
Au village, les anciens nous disent que (le cheval d’un enfant court vite, mais il ne connaît pas du tout la piste). Comme pour dire que c’en est fait pour ce groupement (FNDC) depuis une année. Les avertis savaient que le FNDC par sa composition était bâti sur du sable mouvant.
En effet, je ne parlerai pas des guerres intestines qui ont beaucoup contribué à son dynamitage, puisque le FNDC n’était qu’une mésalliance qui a bénéficié du concours de circonstances des grèves qui paralysaient le secteur de l’éducation. Le motif principal (défendre la Constitution de 2010) de l’existence de ce groupement a disparu, lorsque le peuple souverain de Guinée a voté par référendum l’actuelle carte d’identité de la Guinée (la Constitution de 2020) avec 90% de OUI. Et c’est sous le régime de cette Constitution que Cellou s’est présenté contre le vainqueur Alpha Condé. Nul doute que Cellou était le père nourricier du FNDC. Autrement dit, il n’y aurait jamais eu de FNDC sans l’UFDG. Comme le disait Aimé CESAIRE, (pas besoin d’un grand vent pour dénuder le cul de la poule). Et ce qui a fait rire le plus, dès que l’UFDG a annoncé la candidature de son leader à la présidentielle du 18 octobre, le FNDC a tiré comme conclusion, l’exclusion de cette structure qui lui donnait de la valeur. Erreur fatale.
L’entreprise FNDC a fait binet à jamais, un sort inéluctable. Ça crève les yeux que cette déclaration lugubre du lundi 21/3/2021, n’est en aucun cas un pavé dans la mare.
Aucune déclaration sortie des ruines ne pourrait emberlificoter la population guinéenne. Elle a détruit, elle-même le FNDC le 22 mars 2020. Elle se soucie de cette déclaration comme de l’an 40. Pour le peuple de Guinée, la feuille (papier) FNDC est brûlée et la cendre jetée dans la mer. Aucune possibilité de ressusciter. Désormais, on dit qu’il était une fois.
Cette déclaration est faite juste pour jaser. La sagesse indienne nous enseigne que (si vous vous rendez compte que votre monture est une jument vieillissante au lieu d’un mustang, il vaut mieux tout de suite éviter de la monter). Quelle débandade ! Malgré tout le soutien dont a bénéficié le FNDC tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, pour lutter en vain contre toute modification ou adoption de Constitution, qui pourrait donner l’opportunité au Président Alpha de demander un autre mandat à la souveraineté du peuple de 1958, cette structure vermoulue n’a jamais su résister face à la volonté populaire. Alpha a été reconduit avec fierté aux destinées du pays par ce peuple aguerri. Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête.
Désormais le FNDC n’appartient qu’à l’histoire. La dénomination n’a d’ailleurs plus de valeur. Plus aucun bailleur. Issoufou n’est plus le président du Niger. Et même si c’était un combat, le peuple de Guinée l’a fait gagner par Alpha. Le FNDC n’a été qu’un âne dans la peau du lion. Morte la bête, mort son venin. Encore que s’il est vrai que c’est dans la queue que se trouve le venin, ehh bien il est aussi évident que cette queue est désormais coupée.
C’est la fin du film qui fait pitié. Repose en paix FNDC et merci pour le divertissement. Tu t’es bien noyé dans le verre d’eau. Et même si ça revenait sous une autre forme, l’État se réserve le droit de dissoudre tout groupement dont le but ou l’activité est contraire aux lois ou qui trouble l’ordre public, conformément aux dispositions de l’alinéa 2 de l’article 31 de la Constitution. Telle est l’évidence, comme les axiomes en Mathématiques.
Samouka Bérété