Manchester City a pris une option sur une première finale de Ligue des champions. Les Anglais ont gagné 2-1 à Paris en demi-finale aller contre un PSG qui avait réussi une superbe première mi-temps.
Marquinhos avait ouvert le score de la tête après un corner de Di Maria (14e) et les Parisiens avaient parfaitement su maîtriser le jeu, grâce notamment à une énorme intensité défensive. Mais en seconde période, au fil des minutes, le jeu s’est équilibré et les visiteurs ont relevé la tête. De Bruyne a d’abord égalisé en voulant centrer (64e), avant que Mahrez ne leur donne l’avantage sur un coup franc plein axe (71e).
Après avoir sorti Barcelone et le Bayern Munich, le Paris Saint-Germain regorgeait de confiance. Celle-ci s’est vue sur la pelouse où les joueurs de Pochettino ont mis une intensité folle dans leurs actions, notamment pour défendre et briser les attaques mancuniennes.
Travail remarquable
Les milieux défensifs parisiens – Gueye, Verratti et Paredes – ont longtemps fourni un travail remarquable pour boucler les espaces et les lignes de passe aux Anglais. Comme souvent, les protégés de Pep Guardiola ont eu beaucoup de possession, ont fait tourner le ballon, mais ils ont peiné à se créer des occasions nettes.
Le PSG, très compact et solidaire, agressif dans les duels, misait sur son impact à mi-terrain et sur des actions rapides vers l’avant à la récupération. Les Parisiens savaient aussi pouvoir être dangereux sur les balles arrêtées. Ils le prouvaient dès la 14e grâce à une tête du capitaine Marquinhos.
Menés, les visiteurs semblaient choqués et empruntés. Ils manquaient aussi visiblement un peu de jus, en comparaison avec leurs adversaires bien plus en jambes. Après une mauvaise relance parisienne, Foden galvaudait la meilleure occasion des Citizens avant la pause en tirant sur Navas alors que le but semblait quasi certain (42e).
Un but heureux
Sans avoir été dangereux, City se relançait de manière heureuse après l’heure de jeu. Un centre de Kevin De Bruyne finissait dans le petit filet de Navas sans avoir été touché par personne (64e). Le Belge semblait pourtant bien avoir voulu servir un coéquipier…
Cette réussite faisait basculer la rencontre. Sept minutes plus tard, un coup franc de Mahrez permettait aux visiteurs de prendre l’avantage. Et l’expulsion de Gueye à la 77e, pour un attentat sur Gündogan, représentait un nouveau coup dur pour des Parisiens qui n’en croyaient pas leurs yeux…
Entre ces deux clubs au passé européen bien mince – une victoire chacun dans la défunte Coupe des Coupes (1970 pour les Citizens, 1996 pour le PSG) – et qui ont été boostés depuis quelques années par les pétrodollars généreusement injectés par l’Arabie saoudite et le Qatar, tout se jouera mardi prochain à Manchester. Mais la balance semble pencher du côté des Citizens.
/ATS