La justice a condamné Damien Tarel, alias le gifleur d’Emmanuel Macron, à 18 mois de prison dont 4 fermes assortis d’un mandat de dépôt, selon une information rapportée jeudi par la presse locale.
Il part en détention.
Quarante-huit heures après son geste violent envers le Chef de l’Etat, l’homme de 28 ans, qui était jugé dans le cadre d’une comparution immédiate a donc écopé d’une peine de prison ferme.
Sa condamnation est assortie d’une obligation de travailler pendant deux ans, de suivre un cursus de soins psychologiques, ainsi que de ne commettre aucun autre délit ou infraction.
Il écope, par la même occasion d’une interdiction de détenir des armes pendant cinq ans, ainsi que d’une interdiction définitive d’exercer toute fonction publique et est privé de ses droits civiques pendant trois ans
Le parquet de Valence avait requis une peine de 18 mois fermes, assortie d’une interdiction d’exercer dans la fonction publique, d’une déchéance de ses droits civiques pour une durée de cinq ans ainsi qu’une interdiction de port d’arme.
Durant l’audience, le prévenu avait assumé son geste, expliquant s’identifier comme proche de la droite et de l’ultra-droite.
« Je ne voudrais pas faire le procès de notre démocratie, mais je pense qu’il n’a pas été élu par l’ensemble de la population française » a-t-il expliqué à la barre, se qualifiant lui même de « proche de la droite » et de « patriote ».
Il juge par ailleurs que « Macron représente très bien la déchéance » de la France.
« Quand j’ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j’étais rempli de dégoût » détaille le jeune homme pour justifier la gifle.
aa.com