Avant une conférence à Paris qui doit évoquer la situation en Libye, ce vendredi 12 novembre 2021, le président français, Emmanuel Macron, a eu des entretiens avec plusieurs de ses homologues. À l’Élysée, dans la matinée, il a reçu quatre chefs d’État du continent.
Les chefs d’État n’ont pas fait de déclaration à l’issue de cette réunion, qui a duré un peu plus d’une heure. Ils « ont fait un point d’étape sur la transformation du dispositif militaire français au Sahel », précise l’Élysée dans un communiqué. En effet, Paris compte réduire ses effectifs militaires à près de 2 500 à 3 000 soldats contre 5 000 actuellement d’ici à 2023. Ces troupes devraient se recentrer autour de Gao et Menaka. Le tout dans un contexte complexe : la France et le Niger n’ont pas hésité à afficher leur scepticisme ces dernières semaines face à la volonté de Bamako, de nouer des partenariats militaires avec la Russie.
Visite d’Ali Bongo
Puis vers midi, c’est le président gabonais Ali Bongo Ondimba qui a fait son apparition. Le président gabonais, qui avait fait un AVC il y a près de deux ans, est apparu tout sourire, mais amaigri ce vendredi, se déplaçant avec une canne et montant avec difficulté les marches du perron de l’Élysée. C’est son homologue français Emmanuel Macron qui l’a finalement soutenu.
Ali Bongo s’est déplacé avec une grande délégation. La réunion avec son homologue français, Emmanuel Macron, a duré une vingtaine de minutes. Les deux chefs d’État ont parlé environnement et notamment de la lutte contre le réchauffement climatique, sujet pour lequel le Gabon est très engagé sur la scène internationale.
RFI