L’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi, désigné par la CEDEAO, médiateur dans la crise guinéenne est attendu à Conakry ce mercredi 20 juillet 2022. Il sera avec le tout nouveau président de la commission de l’institution sous-région ale, le Gambien Omar Alieu Turay.
Les deux hommes d’Etat feront un tour à Bissau pour avoir un briefing avec le président Umaru Cissoko Embâlo, président en exercice du sommet des chefs d’Etat de l’organisation oust-africaine.
A Conakry, ils vont rencontrer les autorités guinéennes et éventuellement les acteurs politiques et ceux de la société civile pour aplanir les divergences.
Au dernier sommet sous régionale, le 3 juillet 2022 à Accra, la CEDEAO avait accordé un délai d’un mois à la junte au pouvoir en Guinée pour proposer un chronogramme acceptable vers un retour à l’ordre constitutionnel, soit 24 mois alors qu’à Conakry l’équipe du Colonel Mamadi Doumbouya propose 36 mois.
Un autre point au menu sera le dialogue inclusif, et évidemment le sort des leaders politiques dans le collimateur des putschistes. Faute de quoi, le pays serait exposé aux sanctions économiques.
Boni Yayi, a déjà consulté le président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire pour mieux s’imprégner de la situation à Conakry.
Un hiatus de cette visite de la délégation de la CEDEAO à Conakry est l’absence du premier ministre, Mohamed Béavogui, officiellement en congé à Rome pour une dizaine de jours. Alors qu’il doit présider ce dialogue politique qu’il a voulu « sincère, franc et inclusif ».
Le Jour