Cette fois est la bonne ! Dans le cadre des pourparlers entre le Gouvernement et les Forces Vives de Guinée, tous les acteurs ont répondu à l’invitation des chefs religieux au Centre Islamique de Donka.
Le Premier Imam de la mosquée Fayçal et l’Archevêque de Conakry ont adressé des remerciements aux parties avant de saluer leur volonté à agir dans le sens de la cohésion sociale en Guinée. Pour le médiateur en chef, Elhadj Mohamed Saliou Camara, » le fait de se retrouver autour de la table, est une grande fête ». La rencontre a été placée sous le sceau de la confiance mutuelle et le respect.
Du côté des Forces Vives de Guinée, les représentants des six (6) composantes ont chacun apprécié les efforts du Premier ministre. « (…) Nous sommes conscients des efforts’’ déclarera un représentant avant d’inviter à adopter « des postures symboliques pour renvoyer un bon signal ».
En réponse, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, s’est dit heureux de retrouver ses frères autour de la table avec des propos rassembleurs. Une nouvelle fois, il a insisté afin que les religieux disent la vérité aux parties. « C’est dans la vérité que nous trouverons la solution aux problèmes de la Guinée » assure Dr Bernard Goumou.
Pour avancer dans un cadre juridique, le Premier ministre, a invité les FVG à rejoindre le cadre de dialogue inclusif et le comité de suivi permanent des résolutions du cadre de dialogue pour débattre de tous les sujets objets de désaccord. « Nous sommes condamnés à vivre ensemble, donc à s’entendre ! » a prévenu le garant du dialogue politique et social en Guinée. Dr Bernard Goumou a rappelé à tous la volonté du Président de la Transition de mettre les Guinéens ensemble pour une transition inclusive et apaisée.
Après plus de deux heures d’entretien courtois, Monseigneur Vincent Koulibaly, médiateur en second des pourparlers, a indiqué que les échanges ont été fructueux. Il a précisé que la rencontre a permis de « recenser des cas urgents auxquels il faut trouver des solutions rapides. Une liste est entrain d’être élaborée et sera transmise aux chefs religieux ». Aussi poursuivra-t – il, « nous avons cherché à mettre en place un cadre juridique… pour que toutes les décisions et dispositions que nous allons prendre puissent être logées dans les lieux précis dans le bonheur de la Guinée ». Les cas urgents évoqués ont porté notamment sur des situations de pathologies de certains acteurs en conflit avec la loi et qui ont besoin d’une évacuation sanitaire.
Les discussions se poursuivront dans un cadre plus restreint avec six représentants des Forces vives de Guinée.