Un groupe d’enseignants contractuels était dans la rue lundi 18 septembre aux environs de 10 heures pour réclamer leurs arriérés de salaire et de primes d’incitation.
Ces Enseignants munis des pancartes sur lesquelles on pouvait lire <<Sans nos arriérés pas d’ouverture des classes >>, ont fait le tour de la ville avant d’être stoppés par des policiers du Commissariat Central au niveau de la Mairie.
Au cours des altercations avec la police, une enseignante dit être violentée par un policier. Aissata Keita, enseignante contractuelle au Lycée Kankou Moussa compte assigner en lustice le policier qui lui aurait frappée.
Sandinoh Saa Benjamin, porte-parole des enseignants contractuels justifie leur manifestation : « Nous sommes sortis dans le cadre d’un sit-in pacifique pour signifier à l’Etat que ça fait 5 ans nous sommes dans cette situation sans salaires. Nous demandons à l’Etat notre intégration à la fonction publique », a-t-il indiqué.
AGP