Le Système des Nations Unies (SNU) en Guinée déplore le décès d’Aissatou Tambassa, une petite fille de 9 ans, élève en 3ème année à l’école élémentaire Aboubacar Somparé de Dubréka, victime d’une agression physique et sexuelle qui a conduit à sa perte. L’école était supposée être un lieu sûr où elle pouvait recevoir l’éducation nécessaire pour construire la vie qu’elle envisageait et dont elle aurait été fière.
Le SNU exprime sa compassion à la famille éplorée et aux proches, ainsi qu’à tout le peuple guinéen touché par cette perte cruelle et prématurée. En ce mois de la Jeune Fille, cette tragédie appelle à une action collective pour éradiquer le viol et soutenir les victimes et survivantes. Les cas de violences basées sur le genre, particulièrement le viol des femmes et des enfants, sont nombreux mais les statistiques seules ne sauraient rendre compte de l’ampleur du problème.
Le SNU plaide pour un environnement sain et protecteur où chaque enfant, fille ou garçon, peut grandir en toute sécurité. Dans cette dynamique, l’Organisation travaille aux côtés du Gouvernement et de la société civile pour réaliser un monde exempt de violences basées sur le genre, en adéquation avec les Objectifs de Développement Durable (ODD.5) d’ici 2030. C’est une ambition audacieuse mais essentielle pour espérer une société plus égalitaire, plus juste et plus digne.
Enfin, le Système des Nations Unies réitère son soutien indéfectible aux efforts du Gouvernement et appelle au sursaut national pour mettre fin aux viols en République de Guinée.
L’équipe des Nations Unies adresse ses plus sincères condoléances au peuple guinéen, touché par la perte de la petite Aissatou Tambassa.
Bureau du Coordinateur Résident des Nations-Unies
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