L’ancien patron de Credit Suisse Tidjane Thiam est retourné en Côte d’Ivoire ce samedi. Dans son premier meeting depuis sa déclaration de candidature à la présidence du PDCI, il a appelé à l’unité au sein du premier parti d’opposition ivoirienne, dont il brigue la présidence le 16 décembre.
Devant des milliers de militants, M. Thiam a appelé à l’unité au sein du parti, qui cherche un nouveau souffle après la mort de son ancien président Henri Konan Bédié en août dernier.
Agé de 61 ans, M. Thiam a souligné ses compétences d’ingénieur et de banquier, et a esquissé son programme, qui met notamment l’accent sur la « décentralisation » et l' »autonomie de la base militante ».
L’objectif de M. Thiam est de « rendre le PDCI plus moderne, plus attrayant et plus efficace sans perdre de vue l’objectif du retour au pouvoir ».
Chemise en pagne vert aux couleurs du parti, il s’est exprimé pendant une quarantaine de minutes devant une salle de 2.000 personnes remplie de cadres et de militants.
« Nous avons le devoir de demeurer unis. Notre parti n’a pas le temps pour la division », a-t-il lancé, ajoutant que le PDCI devait être « l’acteur politique numéro 1 » en Côte d’Ivoire.
Il a aussi esquissé son programme en mettant notamment l’accent sur la « décentralisation » et « l’autonomie et le pouvoir de la base militante ». Son objectif : « rendre le PDCI plus moderne, plus attrayant et plus efficace sans perdre de vue l’objectif du retour au pouvoir ».
M. Thiam compte déjà le soutien d’une cinquantaine de députés du PDCI, ainsi que d’un cadre du parti, Noel Akossi Bendjo, qui s’est désisté de la course à la présidence pour se rallier à lui.
L’autre candidat à la présidence du PDCI est le maire de la commune abidjanaise de Cocody, Jean-Marc Yacé, qui souhaite également rajeunir le parti et incarner un nouveau souffle.
Le Congrès du PDCI, qui se tiendra le 16 décembre, déterminera qui succédera à M. Bédié à la tête du parti.
La Côte d’Ivoire, qui a connu une longue période de turbulences politiques, est toujours dirigée par le président Alassane Ouattara, qui a été réélu en 2020 pour un troisième mandat.
AFP