Kindia : La journée mondiale de la lutte contre le paludisme célébrée en différé en présence du ministre de la santé.

L’humanité a célébré ce mercredi 8 mai 2024, la journée mondiale de la lutte contre le paludisme sur le thème « équité en santé, égalité de sexe et droit de la personne ».

Dans la ville de Kindia, capitale de la région du même, la cérémonie a été présidée par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Oumar Djouhé Bah en présence des partenaires et les autorités locales.
« Le paludisme constitue un réel problème de santé publique. Il est de par la morbidité et la mortalité, la première cause de consultation et de décès dans notre pays. Environ deux millions de cas de paludisme ont été enregistrés en 2023 dans les formations sanitaires et au niveau communautaires. Sans nul doute, cette maladie perpétue les inégalités et faits obstacles à la communauté sanitaire universelle », a souligné le ministre de la santé.
Selon Dr Oumar Djouhé Bah pour lutter contre le paludisme, « nous devons agir pour renforcer la lutte contre le paludisme en adoptant des approches novatrices qui prennent en compte le genre et qui cible en priorité les couches vulnérables, surtout les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes  ».

Le Directeur adjoint de l’USAID, l’un des partenaires du « Projet notre santé » nous a confié ceux-ci : « L’USAID contribue dans la lutte contre le paludisme à travers son programme de distribution de moustiquaires, des intrants et des campagnes de sensibilisation avec les relais communautaires ».

Quant au Pr. Aliou Camara, Coordinateur national du programme de lutte contre le paludisme en Guinée, il a déclaré « Nous avons élaboré un principe stratégique. Toutes les activités qui doivent mener à la réduction du paludisme ont été élaborées dans un document, une phase de planification. Cependant, on a besoin des ressources nécessaires pour arriver à l’objectif que nous nous sommes fixés. Et, cet objectif, c’est de réduire le paludisme de moitié. On est à dix-sept pour cent. En 2027, il faudrait qu’on soit de huit à neuf pour cent. Pour cela on a besoin des moyens. À ce jour on a pu mobiliser avec l’aide des partenaires soixante à soixante cinq pour cent des ressources nécessaires. Nous demandons aux populations d’utiliser les moustiquaires »

Amadou Sylla/Lejour.Info
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