Le ministre de la jeunesse et des sports, Bogola Haba a présidé le lancement officiel des épreuves du concours de recrutement à la fonction publique ce dimanche 26 mai 2024 au Collège Tafory, le centre retenu au compte de cette première journée pour les postulants au ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables.
Le ministre s’est d’abord réjouit de l’engagement du CNRD dans le cadre de la création de l’emploi pour la couche juvénile. Il note : « Nous sommes très satisfait. Nous remercions le Président de la République le Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya qui a permis à ce que ce test soit organisé. Dix ans après, nous allons avoir dix mille nouveaux fonctionnaires et après on aura encore dix mille au niveau de la fonction publique locale. C’est déjà un premier pas et cela dit que l’Etat a la volonté. Et, il demande le secteur privé d’emboiter le pas pour que nous puissions lutter contre le chômage ».
Les personnes vulnérables et des femmes ont été aussi remarquables dans ce centre de concours, chose que le ministre a apprécié en ces termes : « Nous avons constaté la présence des personnes à mobilité réduites, les handicapés, tous installés, ils sont satisfaits parce que c’est tactile, ils n’ont pas de problème pour toucher. Cela est vraiment un ouf de soulagement qui montre qu’il y a une égalité de chance pour tous. Nous avons aussi remarqué une présence massive des femmes y compris des femmes en ceintes et nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour que ces femmes soient en état de faire le test. Donc nous pensons que c’est une première et que cela doit être pérenniser pour les futurs ».
Abordant la question de qualité des fonctionnaires, Bogola Haba a indiqué aux candidats qu’ils n’y a plus de favoritisme pour intégrer la fonction publique. Il note:« Il n’y a plus de favoritisme dans ce test. Et autres volets, le Premier Ministre tient énormément à la digitalisation de l’administration. Et là, par ce test, nous montrons une fois de plus que la porte d’entrer de l’administration sera digitale. Et c’est important que ceux qui veulent rentrer comprennent que nous allons rentrer dans un monde digital et qu’on ne peut plus se passer de la digitalisation dans l’administration. Il faut que nos enfants dans les écoles apprennent l’ordinateur, l’informatique et même aller vers l’anglais. Ça c’est extrêmement important pour qu’on aie des fonctionnaires de haut niveau sur le plan qualitatif mais aussi donner l’égalité de chance à tout un chacun ».
Amadou Sylla/Lejour.Info
Tél. :625615191