Les autorités régionales et préfectorales de Kindia ont procédé ce lundi 10 juin au lancement officiel des premières épreuves de l’examen d’entrée en 7ème année session 2023-2024. Ils sont au nombre de 16 229 candidats dont 7 923 filles répartis dans 63 centres dont 12 au niveau de franco-arabe dans la préfecture de Kindia. C’est le GSP/ Général Lansana Conté qui a servi de cadre pour la cérémonie de lancement officielle des épreuves, présidée par le Gouverneur de la Région.
Arabé Condé, Directrice Préfectorale de l’éducation de Kindia, a aussi félicité l’organisation de cet examen. Elle avoue : « Nous avons lancé la première épreuve de rédaction ce matin. La sensibilisation à l’endroit des élèves a été commencé avant les examens nationaux. Nous avons été instruit par notre ministre de l’éducation. Les examens doivent être passés dans l’accalmie, la sérénité. Toutes les dispositions ont été prises au niveau sécuritaire et sanitaire. Nous profitons de cette occasion à remercier le Président de la République pour avoir mis toutes les dispositions au compte de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. La particularité de cet examen session 2024, est la mise en place de la plateforme d’inscription des candidats. Cela constitue une grande mesure corrective au niveau des candidats. On est candidat, c’est si on est admis. Aucun faux candidat n’a passé cette année. C’est une plateforme qui nous a aidé à équilibrer l’effectif ».
La Directrice Général de l’enseignement pré-universitaire privé et superviseure préfectorale de Kindia, prenant la parole, dit : « On est là, pas pour effrayer les enfants, pas pour leurs créer de problèmes. Nous sommes là en tant que pères et mères de familles. Nous allons les suivre et les orientés pour qu’ils travaillent dans la sérénité et la paix. Mais cela n’empêche pas de la rigueur. On n’acceptera pas de fraudes à tous les niveaux, non seulement les élèves mais aussi les survivants. Pas de téléphones, pas de copies ».
Ce lancement des épreuves a eu lieu dans un centre de franco-arabe où il pourrait y avoir des filles voilées. Pour ce faire, la superviseure a souligné : « Le voile intégral est interdit. Il faut qu’on puisse identifier la candidate à travers sa carte et sa figure. Elles peuvent porter le voile, mais pas le voile intégral ».
Amadou Sylla/Lejour.Info
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