L’examen du Brevet d’études du premier cycle a pris fin ce jeudi 20 juin 2024 sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, cet examen de fin de cycle a enregistré des cas d’anomalies dans la préfecture de Kindia où il y a eut des cas de fraudes massives des surveillants.
Devant la presse dans cet après midi, Mme Konaté Afsatou Sy, Superviseure des examens dans la préfecture de Kindia a fait état des faits durant le déroulement des épreuves.
La superviseure a d’abord apprécié le travail des enfants. « Le BEPC s’est très bien déroulé. J’espère que les enfants ont bien travaillé. Ils étaient serins. On les a pas permis de copier. Aucun candidat n’a été renvoyé. Ils ont été canalisés. Et, j’espère que les épreuves étaient à la hauteur de leurs niveaux », dit-elle.
Contrairement aux candidats, la légèreté de certains surveillants a été remarquée dans plusieurs centres.
« On a détecté la légèreté de certains surveillants qu’on a en même temps éliminés mais aussitôt remplacés. On a éliminé au total 8 surveillants pour des cas de téléphones, pour avoir permis aux enfants d’échanger les brouillons. On a pas quand même éliminer de candidats mais on a échangé des feuilles pour leurs permettre de continuer. S’il trouve qu’ils ont écrit de leurs propres efforts, ils vont passer », a souligné Afsatou Sy.
Avant de terminer, notre interlocutrice a aussi revenu sur les disposions prises pour le dernier examen qui est le baccalauréat dont les épreuves seront lancées dans quarante-huit heures. Elle dit : « Le bac ne nous effraye pas. C’est plutôt le BEPC. Parce là nous avons à faire avec les adolescents, les enfants qui se croient tout permis. Mais le bac, c’est des gens mûrs. Ils sont déjà sages. Ils ont dépassé deux examens. Ils ont l’expérience. Donc, nous n’avons pas peur. Seulement les rigueurs vont continuer. On ne va embêter personne. On ne va crié sur personne mais la rigueur sera là. Qui conque sera pris sera éliminé et les survivants vont avec. Monsieur le Ministre a déjà porté plainte près du procureur général de la République. Ils ont déclenché des enquêtes par rapport aux groupes Wattsapps et autres par rapport aux fraudes. Quand on prend quelqu’un, il va répondre qui qu’il soit », précise-t-elle.
Amadou Sylla/Lejour.Info
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