Kindia : L’ANAFIC lance un atelier d’implémentation du système d’alerte précoce et de mécanisme de gestion des réclamations

Le  Directeur de cabinet de la Région de Kindia a présidé ce jeudi 11 juillet 2024, l’ouverture de l’atelier de vulgarisation de la boîte à outils de consolidation du système d’alerte et de réponse et du mécanisme de gestion des réclamations. C’est la grande salle de conférence de l’ENI qui a servi de cadre pour le lancement officiel de la cérémonie d’ouverture de cet atelier qui regroupe plusieurs cadres à travers le pays.

Prenant la parole, Mamadou Lamarana Ditin Barry a d’abord commencé par inviter les participants à bien suivre les différentes thématiques durant la ténu de cet atelier avant de revenir sur le titre donné par l’ANAFIC à cet atelier. Il dit : « D’abord il faut dire que ce n’est pas un atelier de vulgarisation. C’est plutôt un atelier d’implémentation du système d’alerte précoce de mécanisme et de gestion des réclamations. Parce que cet outil là a vu jour depuis des années. Mais c’est parce qu’il y a eu des résultats sur le terrain qu’on est entrain d’aujourd’hui , d’améliorer le système afin d’accroitre la performance. Donc, tous ces cadres sont réunis ici d’abord pour discuter et voir quelles sont les faiblesses de ce document par rapport à ce qui est entrain d’être réaliser dans les communes couvertes et y apporter toutes les améliorations. C’est après ça qu’on va sortir un document qui va être vulgarisé au niveau de l’étendu du territoire ».
Avant de terminer, le Directeur de cabinet de la Région de Kindia a apprécié cette initiative : «  C’est vraiment un très bon outil de gouvernance qui permet vraiment d’améliorer le système de fonctionnement en matière de gouvernance participative et inclusive au niveau de nos collectivités. Nous demandons aux participants de suivre attentivement les différents modules qui vont être développés. Parce que c’est sur cette base seulement qu’ils pourront faire une très bonne restitution sur le terrain ».

Sarifou Diallo en service à l’agence nationale de financement des collectivités locales a quant à lui, décliné l’objectif de cet atelier. Il dit en ces termes : « L’objectif de cet atelier est de faciliter la mise en œuvre des mécanismes qu’on a implémenté au niveau des collectivités locales en particulier, le SAPR( système alerte précoce et de réponse) mais aussi le mécanisme de système de réclamation ».
Selon Sarifou Diallo, l’un des buts de cet atelier est d’inviter les collectivités locales à résoudre les différends d’une manière efficace et inclusive sur le territoire national.
« Nous avons implémenté ces deux mécanismes à l’effet d’emmener les collectivités locales à prévenir et à gérer d’une manière efficace et inclusive les conflits qui se manifestent à travers le pays. À un moment donné de nos parcours, les utilisateurs finaux des deux mécanismes et les intermédiaires techniques, ont jugé de fusionner les deux mécanismes, chose qu’on a déjà faite. Ainsi, on a pensé qu’il était utile de réfléchir à une boîte à outils consolidée aux référentiels techniques permettant à chaque acteur d’avoir un guide pour mieux conduire le mécanisme sur le terrain ».

Quant à Julien Mano, chef d’antenne de l’ANAFIC dans la Région administrative de Kindia, il a d’abord exprimé son sentiment de satisfaction à l’égard de cet atelier. Il avoue : «  C’est un sentiment de satisfaction parce que ça nous donne l’occasion de vulgariser des outils que nous sommes entrain de développer sur le terrain. Quant on parle de bonne gouvernance, il faut parler de beaucoup de choses. Et nous, on développe plusieurs outils pour cette bonne gouvernance ».
Poursuivant, notre interlocuteur a aussi rappelé les modules devant être développés pendant cette rencontre. Il dit : « Au cours des trois jours de la ténu de cet atelier, deux modules seront débattus à savoir : un module de système d’alerte précoce et le deuxième qui est lié au mécanisme de l’engagement ».
« Ce sont ces deux modules que les consultants et les participants vont partager ensemble. Parmi les participants, il y a des hommes de terrain, les moniteurs, les présidents des délégations spéciales…. Et ce sont ces personnes qui sont à la base directement à l’opérationnelle », a conclu le Chef d’antenne d’ANAFIC de Kindia.

Amadou Sylla/Lejour.info