Sangaréah/Pita : Le SG de la commune dévoile les difficultés de la localité.

Située à 155km du chef lieu, la sous-préfecture de Sangaréah est aujourd’hui confrontées à d’énormes difficultés d’ordre social et infrastructurels. Cependant, le Secrétaire Général de la commune rurale Dr Yéro Djouma Bah a évoqué la semaine précédente, quelques difficultés majeures auxquelles sa localité est confrontée au micro d’un de nos reporter.

Le responsable de la commune rurale de Sangaréah a d’abord commencer sur les problèmes routiers qui constituent un calvaire pour les usagers.

« Nous sommes enclavés. La route Kindia-Sangaréah en cette période hivernale est très difficile à pratiquer. Les usagers ont du mal à rentrer au centre de la sous-préfecture. Quand vous quitter Pita pour être à Sangaréah, c’est un problème entier. Là, on est obligé de traverser un bac vétuste datant des années de l’indépendance. Si nous prenons la route de Massi pour venir à Sangaréah, c’est une route périlleuse. L’accès n’est pas facile. La distance n’est pas assez grande mais les gens sont obligés de passer par Leymiro, Donghol pour aller au chef lieu de la préfecture. C’est un problème entier pour nous ».

Sur les questions d’état civil à la commune rurale de Sangaréah, les citoyens ne s’intéressent toujours pas aux actes d’état civil.

« Les jeunes font en longueur de journée des mariages. Mais rare ceux qui viennent célébrer ce mariage à la commune. Nous sommes entrain de sensibiliser pour que les gens viennent prendre les actes d’état civil. Pour les actes de décès, ils ne demandent pas du tout. Certains citoyens ne viennent pas pour enrôler leurs enfants, prendre des extraits de naissance. Nous sommes entrain de se donner les mains avec les centres de santé communautaires. De nos jours, ils commencent à venir petit à petit. J’invite tous les jeunes à l’âge de se marier. Ceux qui ont des nouveaux nés de venir vers nous. Nous sommes là pour servir la population et non pour se servir d’elle. Nous invitons tout un chacun de venir discuter des problèmes immenses avec nous. Nous luttons pour le développement de cette sous-préfecture», souligne Dr Yéro Djouma Bah.

Selon le Secrétaire Général, l’Etat se bat pour abréger la souffrance de la localité. Il dit : « Aujourd’hui nous avons des écoles, des postes de santé construits par l’Etat à travers les bailleurs ».

Amadou Sylla/Lejour.Info

Tél. : +224 625615191