Alors que les rebelles, dirigés par Hayat Tahrir al-Sham, ont renversé le régime de Bachar el-Assad, la Russie s’efforce de préserver ses deux bases militaires en Syrie. Le Kremlin discute avec les nouvelles autorités syriennes pour garantir la sécurité de ces installations stratégiques, essentielles pour ses opérations en Afrique
La Russie, principal soutien du régime syrien déchu, se trouve dans une situation délicate alors qu’elle tente d’évacuer ses deux bases militaires en Syrie. Selon des sources au Kremlin, les rebelles, dirigés par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham, ont récemment pris le contrôle du pays, mettant fin à plus de cinquante ans de domination de la famille Assad. L’ancien président Bachar el-Assad a fui le pays, laissant la Russie à la recherche de solutions pour sécuriser ses installations militaires.
Les agences de presse russes rapportent que les rebelles auraient promis de garantir la sécurité des bases militaires russes, essentielles pour les opérations de Moscou en Afrique. Le porte-parole du Kremlin a souligné l’importance de discuter avec les nouvelles autorités syriennes concernant le maintien de la base navale à Tartous et de l’aérodrome militaire à Hmeimim. Ces installations sont cruciales non seulement pour les opérations en Syrie, mais également pour le soutien logistique vers d’autres régions, notamment la Libye, le Soudan, la Centrafrique et le Mali.
Andrew Lebovich, chercheur associé à l’institut Clingendael, a précisé que la perte de ces bases compliquerait considérablement la logistique des opérations russes en Afrique, rendant les opérations plus coûteuses et difficiles. La Russie continue de travailler activement pour établir un contact avec ceux qui pourraient assurer la sécurité de ses bases militaires en Syrie, alors que la situation sur le terrain évolue rapidement.
La communauté internationale observe de près ces développements, qui pourraient avoir des répercussions significatives sur l’équilibre des forces dans la région.
Lejour.info