Une décennie de crimes orchestrés par un mari manipulateur, Dominique Pelicot, auteur principal de l’affaire des viols de Mazan, a drogué sa femme, Gisèle Pelicot, pendant dix ans pour la livrer à 51 hommes recrutés sur internet. La victime, inconsciente des actes subis, a été utilisée comme objet par un réseau sordide, dans ce qui constitue une des affaires criminelles les plus révoltantes en France.
Le procès, tenu dans le Vaucluse, a révélé la monstruosité des faits. Les accusés, aux profils variés, ont été jugés pour violations aggravées. Dans la sentence qui a été rendue le 12 décembre 2024, Dominique Pelicot a écopé de 20 ans de prison, tandis que les autres ont reçu des peines allant de 4 à 20 ans.
L’affaire a provoqué une onde de choc en France et au-delà. Des associations ont dénoncé l’ampleur des violences faites aux femmes et le manque de vigilance face à ce type de crimes. Ce cas met en lumière la nécessité d’une sensibilisation accrue, de réformes judiciaires et d’un renforcement des mécanismes de protection.
Cette affaire rappelle l’importance d’une vigilance collective et d’une meilleure prévention des violences sexuelles. Elle souligne également la nécessité d’écouter les victimes, souvent réduites au silence par la peur ou la manipulation.
Ce drame appelle à un renouveau dans la lutte contre l’impunité, pour qu’aucune femme ne subisse de tels actes dans l’indifférence générale.
Par Aboubacar SAKHO
Juriste-journaliste2