Le tribunal de première instance de Kaloum a rendu, ce mardi 7 janvier, son verdict dans le procès très médiatisé d’Aliou Bah. Reconnu coupable d’offense et de diffamation envers le chef de l’État, Aliou Bah a été condamné à deux ans de prison ferme.
Dans le même jugement, le tribunal a ordonné la restitution de sa carte d’identité et de son téléphone, confisqués au moment de son arrestation. Rappelons qu’Aliou Bah avait été interpellé à la frontière avec la Sierra Leone dans des conditions qui avaient provoqué un large débat. Selon des témoins, il tentait de franchir la frontière lorsqu’il a été appréhendé par les forces de l’ordre.
À l’issue de l’audience, les avocats du prévenu ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel de cette décision, affirmant que leur client n’avait fait qu’exercer sa liberté d’expression. Le dossier pourrait donc connaître de nouveaux rebondissements devant les juridictions
Cette affaire continue de polariser l’opinion publique, alimentant des débats sur les limites de la liberté d’expression en Guinée sous le règne de la junte militaire.
Lejour.info