Devoir de mémoire : 18 ans après la répression sanglante du 22 janvier 2007 en Guinée (Par Amadou Saikou Diallo)

Le 22 janvier 2007, suite à une grève générale lancée par les centrales syndicales du pays, une manifestation pacifique en Guinée a été brutalement réprimée, entraînant la mort de plusieurs manifestants et laissant de nombreuses personnes blessées. Cet événement tragique, qui a marqué les esprits, est souvent oublié et les victimes anonymes et identifiées demeurent dans leurs souffrances éclipsées par le temps. Amadou Saikou DIALLO, un Guinéen vivant aux États-Unis, se souvient de cette journée à travers ces lignes, soulignant l’importance de ne pas oublier ces vies perdues et de rendre hommage à ceux qui ont bravé la répression pour défendre leurs droits.

CHERS COMPATRIOTES,

Depuis ce matin, en ce jour « J », mercredi… je suis en train de chercher partout dans la presse, en parcourant tous les écrits de gauche à droite, mais impossible de voir ou d’entendre… rien ! Et rien du tout de ce que je cherchais.

Vous vous souviendrez qu’aujourd’hui, c’est MERCREDI 22 JANVIER 2025… cela fait 18 ANS jour pour jour que des centaines de Guinéens, en majorité des jeunes, sont tombés sous les balles le « 22 JANVIER 2007 ».

Aujourd’hui, ils sont complètement oubliés de l’opinion publique. Aucune organisation syndicale, de droits de l’homme, ni la presse… et même ceux qui ont bénéficié des décrets après n’en parlent : ILS ONT ÉTÉ OUBLIÉS !

Ici, je profite de cette occasion, à 23 heures, heure de New York, pour rappeler qu’ils ne seront pas oubliés, demander justice pour eux et formuler des prières avec vous pour le repos de leurs âmes : AMEN !

Amadou Saikou Diallo

“La Voix du Citoyen”

Washington DC