La gestion du projet Simandou par les dirigeants de la transition pose de sérieuses questions. Ce projet, qui pourrait changer l’avenir économique du pays, est entouré de mystère. Les citoyens ne savent pas quels accords ont été signés, qui sont les partenaires, ni comment les retombées seront partagées. Pourtant, ces ressources naturelles appartiennent à la nation. Pourquoi tant de silence ?
Le ministre des Mines parle d’un « retard dans l’élaboration des documents », tandis que le Premier ministre évoque un « secret d’État ». Ces contradictions montrent un manque de coordination au sein du gouvernement. Pire, elles alimentent les doutes sur la transparence et la bonne gestion du projet.
La loi est pourtant claire : tous les contrats miniers doivent être publics. Aucune clause de confidentialité ne peut justifier leur non-publication. Alors, pourquoi les dirigeants refusent-ils de respecter cette obligation ?
Le peuple a le droit de savoir. Les ressources de Simandou doivent profiter à tous, en finançant des écoles, des hôpitaux et des routes. Sans transparence, comment éviter les soupçons de corruption ou de favoritisme ?
Il est temps que les dirigeants rendent des comptes. Le silence ne fait que creuser un fossé entre eux et les citoyens. Simandou est une chance pour le pays, mais seulement si elle est gérée avec honnêteté et dans l’intérêt de tous.
Abdoul Karim Diallo
Le regard 👀 d »un citoyen Guinéen