À Kindia, pendant que le Front pour la candidature du Général Mamadi Doumbouya mène sa propagande, les salles de classe fermées, les portes cadenassées… sur ordre des autorités.
L’excuse ? Une prétendue prière pour les enseignants. Mais derrière cette mascarade, une réalité bien plus révoltante : chaque école a été sommée de verser une cotisation forcée allant de 50 000 à 250 000 GNF . Et la prière a été organisée dans un collège,.
Pendant ce temps, les enfants de la nomenklatura poursuivent tranquillement leurs études dans les meilleures écoles à l’étranger, financées par l’argent du contribuable. Les fils du bas peuple, eux, sont condamnés à un enseignement au rabais, constamment sacrifiés sur l’autel de la propagande et de la flagornerie institutionnalisée.
L’éducation en Guinée, censée être un droit fondamental, semble aujourd’hui devenir un privilège réservé à une minorité. À Kindia, la fermeture des écoles au profit d’activités politiques et de mises en scène pseudo-religieuses illustre une réalité amère : l’avenir de la jeunesse est bradé au profit des intérêts d’une élite déconnectée .
Dans un pays où les dirigeants scolarisent leurs enfants à l’étranger, financés par l’argent du peuple, tandis que ceux des citoyens ordinaires sont privés de cours, la fracture sociale s’élargit dangereusement .
Oumar Kateb Yacine
Analyste-Consultant Géopolitique