La vérité brutale sur Sékou Touré (Par Abdoul Karim Diallo)

Il est temps d’arrêter de mentir. Il faut regarder en face ce que Sékou Touré a vraiment fait à la Guinée. Certains essaient encore de le présenter comme un héros, mais c’est un tyran qui a fait souffrir et tué tant d’innocents.

Des écrivains courageux comme Tierno Monénembo ont osé dénoncer cette dictature sanglante. Et que se passe-t-il? Au lieu d’être remerciés, ils sont attaqués et insultés! Ceux qui détestent Monénembo ne sont que des défenseurs d’un régime indéfendable. Ils veulent salir son nom parce qu’il a dit la vérité qu’ils préfèrent cacher.

Mais ces attaques ne changeront pas les faits. La vérité doit être dite, aussi douloureuse soit-elle.

Sékou Touré n’était pas un simple dirigeant dur. C’était un monstre qui prenait plaisir à faire souffrir son peuple. Sa cruauté n’avait pas de limites. Il faisait exécuter des prisonniers en public, forçant même des enfants à regarder ces horreurs. Ce n’était pas juste de la politique – c’était du sadisme pur, un besoin maladif d’écraser les Guinéens.

Face à une telle horreur, tous les vrais patriotes devaient se battre contre lui. Et c’est ce que beaucoup de familles guinéennes ont fait, malgré les risques énormes. En 1982, Sékou Touré l’a lui-même admis lors d’une conférence à Paris en disant qu’il n’y avait « pas une famille en Guinée qui n’a pas participé à un complot contre son régime ». Il incluait même sa propre famille! Il se vantait de ses tueries tout en avouant que même ses proches étaient contre lui.

Si Sékou Touré avait eu une once de décence, il aurait compris le message: si tout le monde est contre vous, vous n’avez plus le droit de gouverner. Il aurait dû partir et laisser les Guinéens choisir leur avenir. Mais non, il a préféré continuer les massacres, s’accrochant au pouvoir par la terreur.

Défendre aujourd’hui cet homme est une insulte aux victimes. Comment oser soutenir quelqu’un qui, à la tête d’un pays indépendant, a choisi de tuer, torturer et emprisonner au lieu de construire un avenir meilleur? Ce qu’on appelle parfois « résilience » n’était que terreur organisée. La Guinée sous Sékou Touré n’était pas un pays stable, mais une immense prison où la peur régnait partout.

La prétendue « stabilité » n’existait que par la force brutale et la soumission totale des citoyens. Si la Guinée n’a pas connu de guerre civile, c’est uniquement parce que les Guinéens, terrorisés, n’avaient d’autre choix que d’obéir ou de se cacher. Ce n’est pas de la stabilité, c’est de l’oppression!

L’héritage de Sékou Touré n’a rien de glorieux. Oui, il a contribué à l’indépendance, mais cela n’excuse en rien les crimes et la souffrance qu’il a infligés. Son vrai legs est celui d’une dictature meurtrière qui a détruit des milliers de vies. Célébrer cet homme, c’est cracher sur la douleur du peuple guinéen et nier les atrocités commises.

Au lieu de glorifier ce tyran, nous devons affronter notre histoire, reconnaître les erreurs du passé, et reconstruire une Guinée juste et humaine.

La Guinée mérite infiniment mieux!