Le samedi 26 avril, le nouveau Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) s’est réuni pour la première fois à Accra, au Ghana. Lors de cette rencontre historique, plusieurs postes de responsabilité ont été attribués, mais une absence notable a marqué cet événement : la Guinée n’a pas réussi à se faire attribuer de responsabilité au sein de ce comité, conséquence directe de la division persistante et des crises répétées qui secouent le football guinéen depuis plusieurs années.
En effet, la situation actuelle du football en Guinée, toujours en proie à des tensions internes, a conduit à cette mise à l’écart. L’absence de la Guinée aux tables de décision de la CAF est un coup dur pour le pays, un signal inquiétant qui pourrait signifier une absence de représentation dans les décisions stratégiques pour le développement du football sur le continent dans les années à venir.
Malgré ces difficultés, il est important de rappeler que la Guinée reste un pays passionné de football. Le pays, qui a longtemps été une figure importante du football africain, a connu des succès dans le passé, mais ses résultats ont diminué ces dernières années. Pourtant, cette situation ne doit pas être perçue comme une fatalité. Comme le souligne un acteur du football guinéen, « Rien n’est perdu, on peut revenir ».
Pour ce faire, il est essentiel que la Guinée surmonte ses divisions internes et retrouve son unité. Il est temps, plus que jamais, que tous les acteurs du football guinéen, qu’il s’agisse des clubs, des dirigeants, des joueurs et des supporters, tirent dans la même direction. « Ensemble, on est plus fort », déclare Ibrahima Tanou Diallo, un message qui résonne comme un appel à l’unité pour sortir de cette crise.
Le chemin de la relance du football guinéen passe indéniablement par l’unité. À l’heure où les autres nations africaines progressent, il est impératif que la Guinée rétablisse la cohésion entre ses différentes instances et prenne des décisions stratégiques pour son avenir. Le pays doit cesser de subir les conséquences de ses divisions et s’engager résolument dans un projet fédérateur pour relever les défis à venir.
Dans ce contexte, l’absence de la Guinée au sein du Comité Exécutif de la CAF pourrait être vue comme un signal d’alarme, mais aussi comme une occasion de redoubler d’efforts pour redresser la barre. Il est grand temps que la Guinée prenne son destin en main et montre qu’elle est capable de renouer avec son glorieux passé footballistique.
L’heure est à l’action. « Please let’s pull in the same direction », comme le disent certains observateurs du football guinéen. Le pays a tout à gagner en retrouvant son unité et son ambition, car, comme le rappelle ce message de solidarité : « Ensemble, on est plus fort. »
Le temps de la division est révolu. Il est désormais urgent d’agir pour que la Guinée retrouve sa place sur la scène footballistique africaine.
Par Aboubacar SAKHO
Juriste-journaliste